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elmouja- la vague

Les oubliés de la Somalie, à quand le salut ?

29 Juillet 2011 , Rédigé par Gildon Publié dans #news

 

selon le discours officiel via l'APS
L’Etat "pleinement mobilisé" pour la libération des otages algériens en Somalie

ALGER- L’Etat algérien s’est déclaré jeudi, par la voix du porte-parole du ministère des Affaires étrangères, "pleinement mobilisé" pour la libération des otages algériens détenus depuis près de sept mois par des pirates quelque part en Somalie.

Les autorités, qui disent suivre de "très près" et "avec une attention soutenue" la situation, poursuivent leurs efforts pour obtenir la libération des ressortissants algériens otages de pirates, a affirmé le porte-parole du ministère.

Il a également émis l’idée que si silence officiel il y a, comme le soutiennent certains, c’est parce que la discrétion doit être "de rigueur" dans pareilles circonstances, ne serait-ce que pour "préserver l’efficacité des efforts en cours" en vue de libérer les otages.

Le contact est "régulièrement maintenu" pour obtenir cette libération, a d’ailleurs assuré ce diplomate.

Le vraquier battant pavillon algérien, MV Blida, avait été victime le 1er janvier 2011 d’un acte de piraterie en haute mer, alors qu’il se dirigeait vers le port de Mombasa au Kenya avec à son bord un équipage de 27 membres, dont 17 de nationalité algérienne.

Le 6 janvier dernier, tous les membres de l’équipage du navire avaient pu prendre contact avec leurs familles respectives et les ont rassurées sur leur état de santé.

Le directeur général de l’armateur du navire, l’International Bulk Carriers (IBC), M. Nacereddine Mansouri, avait, pour sa part, affirmé que tous les membres de l’équipage étaient "sains et saufs", précisant que la société CTI, qui a affrété le navire MV Blida, a pu joindre le commandant du vraquier.

Il avait même envisagé, en mars dernier, d’organiser une vidéo-conférence pour établir le contact entre les familles des marins algériens et l’affréteur du navire.

Mais depuis, les familles des ressortissants algériens victimes de cet acte de piraterie sont restées sans nouvelles de leurs proches.

C’est la raison pour laquelle, elles ont organisé récemment un sit-in à Alger pour faire part de leur inquiétude et attirer l’attention des autorités sur le sort de ceux qui leur sont chers.

Après avoir souligné que "la discrétion (est) de rigueur dans de pareilles situations pour préserver l’efficacité des efforts en cours", les autorités algériennes, qui n’ont pas cessé de multiplier les appels pour une libération immédiate de ces otages, ont réaffirmé, en revanche, leur ferme opposition à toute idée de paiement de rançons aux ravisseurs.

L’Algérie étant le premier pays à avoir demandé, devant l’assemblée générale des Nations unies, la criminalisation du paiement de rançons dans les actes de prise d’otages, compte rester fidèle à son principe, estimant que le paiement de rançons signifie clairement l’encouragement des criminels et le financement du terrorisme.

C’est dans ce sens plus précis que le chef de la diplomatie algérienne, Mourad Medelci, avait appelé l’Afrique et la communauté internationale à se mobiliser pour mettre fin au terrorisme et à la piraterie qui déstabilisent la Somalie.

 

 

Mais en faite....

Les négociations pour leur libération en stand-by

ElWatan le 25.07.11 

Une réunion a eu lieu hier entre les familles des 17 marins algériens otages de pirates somaliens et le secrétaire général du ministère des Transports.

 

Les familles des marins s’attendaient à des nouvelles encourageantes de la part du ministère de tutelle, à quelques jours du Ramadhan. Après plus d’une heure de discussions, «le secrétaire général a répété le même discours tenu depuis l’attaque du navire, le 1er janvier 2011», ont affirmé les familles. «Les négociations sont en cours. Il faut patienter», leur a-t-il indiqué.
Selon Fouzi Aït Ramdane, porte-parole des familles et fils d’un des otages, «on espérait la libération de nos proches au plus tard avant le mois de Ramadhan. Mais les responsables se moquent de nous et se renvoient la balle. Ils disent que les négociations entre l’affréteur et les pirates sont en cours. Presque 8 mois après la capture de nos parents, aucune avancée tangible n’a été constatée. Ils oublient les enfants de l’Algérie. Ils les laissent mourir à petit feu. Nous en avons assez des promesses».


Depuis leur lieu de captivité, les marins ont pu contacter à cinq reprises leurs familles. A chaque appel téléphonique, ils évoquent la détérioration de leurs conditions de détention. «Ils mangent une fois par jour et boivent de l’eau salée. Ils sont dans un état très critique», affirme-t-on. Pour les négociateurs basés à Athènes, soulever l’état de santé déplorable des marins est une technique des pirates pour faire pression sur les gouvernements. Toutefois, les familles des otages algériens ont la certitude que leurs proches sont au bord de l’asphyxie. «Ils sont prisonniers de criminels sans foi ni loi. Ils exposent les otages à des degrés frôlant les 60°», nous a affirmé la femme d’un marin. Les familles demandent l’intervention du président de la République pour apporter une solution à cet épineux dossier. Elles n’accordent plus de confiance aux négociateurs.


Sur un autre point, dans le code maritime, l’article 57 stipule que l’affréteur est responsable du navire et de l’équipage.
Dans ce cas, il s’agit de la compagnie jordanienne Leadroww. Il est à souligner que l’Algérie a été à l’origine de l’adoption par l’ONU de la résolution 1904, qui criminalise le paiement des rançons à des groupes terroristes.
On peut y inclure les bandes de crime organisé, à l’image de la piraterie pratiquée par d’«anciens pêcheurs» somaliens.

 

  Où se trouve le Blida


 


 Le jour de l'attaque, soit le 01 janvier 2011  le navire algérien se trouvait à 150 M au sud-est du port omanais Salalah.Vers 15H36 UTC (12H36 LT), il fut attaqué par une embarcation avec à bord 4 personnes lourdement armés. Cette attaque  a été confirmé par la mission EUNAVFOR qui  lutte contre le piratage dans  la région. De ce faite les navires qui traversent cette région peuvent demander l'assistance de cette force via d'abord un enregistrement auprès de Maritime Security Center- Horn of Africa ( MSC-HOA) , ensuite pour chaque traversée de la région les navires sont appelés à contacter le  UK Maritime Trade Operations (UKMTO) qui siège à Dubai. Si le Blida est bien enregistré auprès du MSC-HOA, on ne sait pas pourquoi il n'a pas contacté le UKMTO.

Après un bref amarrage à Garacad, Blida a été aperçu le 22 janvier à la position 09°54 N et 052°56 E , il faisait cap au 049   avec une vitesse de 8 nds.

 Aujourd'hui tout le monde s'accorde à dire que le Blida a region Ceel Caduur dans la région de Hobyo où se trouvent au total 5 navires détournés.

 


Blida somalie

 

 

 

 

 

Que font les autres pays touchés de près par ce fléau :

  • Le pétrolier émiratis Jubba XX vient d'être libéré après le paiement d'une rançon de 200 000 $

     

    Andrew Mwangura, chroniqueur maritime pour le Somalia Report, a annoncé que le navire Jubba XX des Emirats arabes unis (EAU), qui avait un équipage multinational de 16 personnes, se dirigeait vers le port de Bosasso, en Somalie, où il est attendu à quai tard jeudi.

    M. Mwangura a déclaré que le navire a été libéré mercredi après l'acceptation par ses ravisseurs d'une rançon payée par un homme d'affaires somalien.

    Il a déclaré que le tanker chargé des produits pétroliers a été détourné par neuf pirates lourdement armés le 16 juillet alors qu'il se rendait à Berbera dans la région séparatiste du Somaliland en provenance des Emirats arabes unis. JUBBA_XX.JPG

    L'équipage est composé d'un Sri-Lankais, un Soudanais, un Birman, un Kenyan, quatre Somaliens, trois Bangladais et cinq  Indiens.

    Le navire a été détourné samedi dernier à environ 220 miles nautiques du Nord-Ouest de l'île de Socotra, au Yémen. "Les pirates sont devenus plus audacieux et attaquent les vaisseaux dont ils estiment que leurs propriétaires se permettront de négocier et de payer une rançon", a déclaré à Xinhua M. Mwangura.  "Xinhua 28/07/2011"


  Combien demandent-ils:

 

 Plusieurs pays ont déjà payé par le passé pour libérer leurs navires

 

  • Le 09 janvier 2009, après avoir été détourné dpeuis le 17 novembre 2008, le pétrolier saoudien Sirius Star a été libéré contre une rançon de 3 millions $ ( certaines sources parlent de 8 M $)
  • Le 05 février 2009 pour libérer le roulier ukrainien, 3.2 millions $ ont été payé par l'Ukraine, le commandant du bord est mort pendant ce détournement.
  • Le 10 décembre 2009, après 7 mois de détournement, 3 millions de $ ont été payé par l'Ukraine pour liberer le MV Ariana et ses 24 membres d'équipage, tous des ukrainiens.
  • Le 08 avril 2001 , c'est environ 13 M $ qio ont été versé aux pirates pour la libération du pétrolier grec Irene SL

 

 

 

 

Nous le savons tous qu'importe la beauté des textes du droit algérien, il reste que la justice algérienne répond plus aux désidératas de l'exécutif qu'a ses propres textes.

Le dernier exemple nous vient du tribunal de Annaba qui vient de condamnés deux officiers marins ukrainiens à un an de prison

 

Tribunal de Annaba
Deux officiers marins ukrainiens condamnés à un an de prison

El Watan du 05.07.11

Pour homicides involontaires, le capitaine du Blue Star, battant pavillon panaméen, et son adjoint – deux ressortissants ukrainiens – ont été condamnés, hier, à un an de prison avec sursis par le tribunal de Annaba, assortie d’une amende de 100 000 DA pour chacun des deux accusés.

Le représentant du ministère public a requis à leur encontre la même peine. Sous le coup d’une saisie conservatoire depuis le 3 mai 2011, le navire a bénéficié d’une décision de mainlevée prononcée par le même magistrat. Placés sous contrôle judiciaire depuis plus de deux mois, les deux officiers marins ukrainiens du Blue Star ont été accusés d’avoir percuté de plein fouet un petit métier, faisant deux morts, quatre blessés et un disparu jusqu’à ce jour.

Ce drame remonte au 17 mars dernier, lorsque les services des garde-côtes de la station maritime principale de Annaba ont été alertés de l’échouage d’une petite embarcation baptisée Safia suite à son sabordage par le Blue Star. Arrivés sur les lieux, les éléments de l’unité d’intervention rapide, aussitôt dépêchés par la Marine nationale, ont pu constater l’ampleur du drame. L’embarcation (un sardinier) à bord de laquelle se trouvaient les sept malheureuses victimes – âgées de 23 et 49 ans pour les deux morts, 28 ans (le disparu) et entre 21 et 25 ans (les quatre blessés) – avait carrément été coupée en deux sous la violence du choc.

Mohamed Fawzi Gaïdi

blue-star-1.jpg

  les faits.....

 

Un cargo heurte un sardinier à Annaba

2 morts, 1 disparu et 4 blessés


  Deux morts, un disparu et quatre blessés, tel est le bilan d’un accident suite à une erreur de manœuvre ayant conduit à une collision entre le «Blue Star», un  cargo battant pavillon panaméen et «Safia», un petit sardinier algérien.L’accident avait eu lieu vers 5 h 30 du matin jeudi dernier à un demi mille au nord-ouest du port de Annaba à hauteur de Ras El Hamra.

 

Le Blue devait normalement accoster au port où il était affrété pour charger une cargaison de 5 000 tonnes de phosphate exportées par l’entreprise Fertial-Algérie. «Nous avons vu ce cargo foncer droit sur nous, témoigne un des blessés, pourtant les feux de position de notre bateau étaient allumés, notre capitaine a tenté de démarrer pour s’écarter de la voie de navigation prise par le cargo mais comme nous avions déjà jeté le grappin, l’opération n’a pas pu avoir lieu et notre embarcation a été envoyée par le fond. Blessé, j’ai quand même pu remonter à la surface pour prendre un  canot et sauver les autres marins blessés.» Les corps des deux marins morts, âgés de 49 et 35 ans, ont été repêchés par le sardinier  Ibn El Walid» et ont été emmenés au port avant d’être déposés à la morgue. Les quatre blessés dont l’âge est compris entre  21 et 25 ans ont été hospitalisés au CHU  Ibn Rochd où ils sont toujours en observation. Quant au disparu, un jeune marin de 28 ans, les autorités maritimes ont mobilisé tous leurs moyens pour  le retrouver malgré une météo très défavorable à ce type d’opération. Six hommes-grenouilles, dépêchés expressément par le groupement territorial des gardes-côtes dépendant de la station maritime principale de Annaba, sont depuis jeudi dernier sur les lieux et passent au peigne fin les fonds marins, élargissant à chaque fois le champ des recherches. Le cargo Blue Star mouille en rade et est sous contrôle de la police maritime dont les enquêteurs sont montés à bord pour interroger l’équipage sur les circonstances ayant conduit à ce drame qui a choqué les gens de la mer à Annaba.

 

 

 

Alger: Un marin indien tue un harraga algérien

InfoSoir 3 novembre 2010


Le tribunal criminel près la cour d’Alger a condamné, à deux ans de prison ferme un ressortissant indien, Soqib Abdelhamid Sakhr, pour homicide involontaire sur la personne d’un émigré clandestin Kalkouli Amine, âgé de 18 ans.

Les faits remontent, selon l’arrêt de renvoi, au 24 août 2008, lorsque trois jeunes venus de Réghaïa s’étaient introduits au port d’Alger, pour émigrer clandestinement vers l’Europe. Ils sont montés à bord d’un bateau battant pavillon panaméen qui accostait au port d’Alger. Deux des trois jeunes hommes qui s’étaient dirigés vers la partie avant du bateau et ouvert une porte en fer menant à la soute, avaient réussi à descendre alors que la victime Kalkouli Amine tenait la porte, lorsque le prévenu, chargé alors de la surveillance du bateau, l’avait aperçu. Ce dernier avait fermé la porte avec force sur Kalkouli, qui tomba d’une hauteur de 15 m sur un tas de ferraille.

Selon la même source, les deux jeunes criaient pour qu’on leur ouvre la porte en fer pour secourir la victime Kalkouli, mais aucun membre de l’équipage n’était intervenu avant une heure. La victime a été évacuée, par la suite, à l’hôpital où elle a succombé à ses blessures. Le parquet avait requis la perpétuité pour homicide volontaire, imputant au prévenu et à l’équipage du bateau la responsabilité dans la mort du jeune Algérien.

 

 

 

Affaire du "Béchar": un crime sans chatiment des vrais coupables


 L |

 

 Meme si je suis content du verdict concernant les 6 malheureux cadres de la CNAN, qui en fait n'ont été que les Boucs emissaires d'une incompetence generalisée dans les ports Algeriens, et plus generalement dans la gestion du pays. Je dois dire que ce verdict etait previsible depuis le renvoi de l'affaire au niveau de la cour d'Alger par la cour suppreme. En 2004 les seuls interrogés qui n'avaint pas beneficié d'une couverture quelconque de la Hierarchie etaient ces six cadres, tous les autres avaient activé ou leurs relais et protecteurs ou leur institution pour se sortir du guepier, et les juges ont marché dans cette mascarade judiciaire qui a démarré du juge d'instruction à la cour, ou chacun etait en train de jouer une partition malsaine. Maintenant que les responsables de la catastrpohe ont été mis au verts et que l'affaire s'est attenuée il est temps de liberer les boucs emissaires et tout le monde il est beau et tout le monde il est gentil. Cette conception de la justice ou l'appareil judiciaire se met à la disposition d'autres facteurs que la loi, est en soi meme plus grave que l'affaire en elle meme, car avec cette justice c'est le naufrage d'un pays qui se joue in vivo et non pas d'un seul bateau. Le parquet en Algerie ne se conçoit pas comme partie du procès, obligé de prouver ce qu'il avance et encore moins de le faire dans le cadre des textes existants, mais se conçoit comme depositaire du pouvoir quasi divin de requerir des peines enormes sans la moindre preuve et de mettre sous le boisseau le reste de l'enquete concernant de présumés vrais coupables. Il choisit au nom de la société les victimes expiatoires dans la société elle meme, participant ainsi au naufrage generalisé du pays par le naufrage de l'idée meme de justice dans l'esprit du citoyen. Certains diront que les victimes d'erreurs et autres abus de la justice seront dédommagés par l'etat, ce qui rend les choses d'autant plus ingobables! En effet ils ont droit à des dedommagements et à de plates excuses de tous les auteurs et autres executant de ces erreurs parfois bien planifiées, mais c'est encore une fois la société qui paie et jamais les responsables de ses malheurs. La société a payé au debut par la gestion enpirique des deux bateaux avec intrusion de plusieures parties interessées dans cette gestion qui vont du ministère à la SGP. La société a payé par la perte de ses enfants et de deux bateaux, par cause d'incurie totale de tous les intervenants dans la mise en rade des bateaux et dans la gestion des secours en merpar un corp qui s'est avéré incapable de sauver un noyé à 100 mètres du siège national des gardes cotes au generaux bien medaillés dans la chasse au harragas. La société a payé encore par la mise en prison de six cadres techniques et gestionnaires d'une société deja aux abois, en lieu et place de tous les vrais protagonistes du drame, qui vont de l'EPAL au Gardes Cotes en passant par la SGP et le Ministère des transport et meme le premier ministre présent sur les lieux sans rien apporter que sa presence inutile,Alors que chacun a mis son grain de sel dans la catastrophe finale sans en assumer la moindre responsabilité. La société a perdu son ame à travers la justice quand cette dernière a cloturé l'affaire par l'acquitement des prevenus comme compensation à la non presence de vrais coupables à la barre. La société va encore rembourser les combines des uns et des autres sur son argent et non celui de l'etat qui n'a jamais eu d'argent propre à moins de se considere comme autonome de la société ce qui est le cas dans la tete de nos etatiques. La société va mettre dans le meme panier toutes les procedures actuelles et à venir contre tous les cadres accusés de n'importe quoi, car elle sera convaincue plus à tort qu'à raison que tous les procès sont prefabriqués hors du pretoire, ce qui par assimiliation fera de vrais coupables des victimes par réaction aux procès ou la justice a fait de vraies victimes des coupables. En fait la maladie de la justice est la pire de toutes en Algerie, la presence en son sein de magistrat capables de transformer une fonction arbitrale en parti pris pour une partie contre une autre en dehors de toute idée de justice, fait que tout le reste ne vaut meme pas la peine d'etre entrepris. L'incivisme generalisé et la rebellion ouverte contre tout ce qui rappelle l'etat qui sont deja bien visibles, présagent d'un envahissement de terrain ou l'arbitre devra etre le premier à payer la fin du match en queue de poisson. La logique voudrait que maintenant que les faux coupables ont été acquittés avec argumentation juridique à l'appui, un autre procès s'ouvre pour determiner qui sont les vrais coupables par interrogatoire à nouveau de tous les protagonistes du drame presents ou absents sur les lieux, après une instruction veritable dans laquelle se reveleronts les vrais roles et qui inclura les instructeurs et representants du parquet de l'epoque et d'aujourd'hui ainsi que les juges qui ont refusé d'approfondir l'enquete et se sont contentés des accusés devant eux pour cloturer le dossier par un chatiment nonmertié et décidé ailleurs. Tout ce beau monde doit comparaitre à nouveau pour trouver la frontière entre l'erreur et la kabbale judiciaire pour les magistrats et les soutiens et autres interventions pour les coupables sortis du dossier par enchantement. Et les faux coupables ainsi que les victimes devront etre dedommagés non sur le trésor public mais sur les saisie des biens des vrais protagonistes de ce drame multiple magistrats inclus. Telle est la justice que la logique et dieu parrainent et non ces parodies qui ne mènent qu'à une explosion qui ne laissera rien derrière elle. A ceux qui veulent traduire les prevaricateurs et autres delinquants du pouvoir en justice aprèsla chute présumée du système, je dirais que si c'est ette justice avec cette composante ce n'est pas la peine car elle les condamnera non pas parceque coupable mais parcequ'ils sont tombés et repetera le meme scenario avec les nouveaux maitres s'ils le veulent bien. Si le système doit partir la majeure partie de l'appreil judiciaire doit partir avec si ce n'est avant et etre remplacé par des cadres de valeur et des juristes aussi competents qu'intègre. Une justice qui condamne mellouk pour l'avoir dénoncée au lieu de se nettoyer ne peut se prevaloir de ce titre que par la force. Autre question, le renvoi du procès par la cour suppreme s'est fait sur la base de points precis qui remettent en cause le premier procès en la forme, qu'est ce qui fait que le parquet ne s'est pas inspiré de ces points pour revoir sa copie et maintenu mordicus que les six quidams etaient des armateurs alors que le code maritime dit le contraire et que la cour suppreme a du attirer l'attention sur ce point du moement que les avocats ont du le soulever dans les pourvois en cassation introduits. Qu'est ce qui permet dans ce pays au parquet de tenir ses positions meme sur les points ou il atout afait tort avant meme l'ouverture du procès, sans avoir à rendre des comptes à qui que ce soit et de distribuer des peines à l'encan sans meme faire attention à la disproportion des requisitoires entre une affaire de negligence professionnelle non etablie et une affaire de terrorisme etablie en requerant dans cette dernière en deça des peines correctionnelles, alors que dans ce cas c'est perpetuité en gros sans s'atterder sur la specificité de chaque cas? C'est plusieurs facteurs, dont l'impunité, le statut d'intouchable, et la structuration globale de notre justice qui fait que dans une cour de justice le PG est plus puissant que le président de cour. Une reforme veritable et profonde de la justice est urgente, et ce n'est pas ce système qui la fera, car il se retrouveront tous en taule juste après. Mais rien n'empeche nos grands poourfendeurs du système de proposer une reforme des textes et des structures de la justice ainsi que de son personnel et des mdalités d'accès à ce corp, non pas en esperant son application mais en mettant le système face à ses combines et en balisant la reforme d'après système. Nos tenors du barreau sont bien placés pour faire des propositions qu'attendent ils pour les faires? à moins que les derives actuelles ne leur offrent plus de terrain de manoeuvre qu'une vraie justice et là est un autre debat. Toujours est il que je suis heureux pour les relaxés et malheureux pour les victimes en mer qui se retrouvent avec un crime sans chatiment des vrais coupables.

 

 

Ghazaouet : Le cri de détresse des naufragés du sardinier «Noria»

ElWatan le 17.03.11 (O. E. B.)

 

es naufragés déplorent l’absence d’un délégué social ou d’une association issue de la corporation en mesure de les accompagner et de les assister dans leurs différentes démarches.

 

Les rescapés du naufrage de «Noria», le sardinier qui a coulé le vendredi 11 février au large de Ghazaouet et qui a fait deux morts, ont décidé de briser le mur du silence et de l’indifférence qui les cerne. Un mois après l’accident, ils se sentent complètement abandonnés. Ils déplorent l’absence d’un délégué social ou d’une association issue de la corporation en mesure de les accompagner et de les assister dans leurs différentes démarches, administratives notamment. Visiblement traumatisés par ce qu’ils ont vécu le jour du drame, les marins pêcheurs racontent avec beaucoup d’émotion leur souffrance au quotidien depuis l’accident. «Nous nous sommes occupés nous-mêmes de nos dossiers administratifs pour faire valoir nos droits. Heureusement, parmi nous, deux matelots savent lire et écrire. A eux seuls, ils ont rempli 15 procès-verbaux et chaque P-V contient 5 feuillets», révèle un miraculé.

«Jusqu’à l’heure actuelle, personne ne s’est rapproché de nous pour nous enquérir de notre situation, pour savoir si on a de quoi acheter du pain pour nos enfants. Nous n’avons pas travaillé depuis un mois, nous ne pouvons pas nous embarquer parce que nous sommes en arrêt de travail et nous n’avons pas encore perçu les indemnités accident de travail», se désole un autre. «Et pour nos deux camardes qui n’ont pas survécu, qu’adviendra-t-il du sort de leur famille?» s’interrogent-ils.

Corporation non structurée

A l’évocation de leurs deux camarades qui ont péri dans le naufrage, leurs yeux se brouillent de larmes, la parole expire sur les lèvres et un silence pesant s’installe.  Même si les mots n’arrivent plus à sortir, les visages largement expressifs illustrent parfaitement la souffrance qu’endurent ces marins pêcheurs encore sous le choc de la perte de deux de leurs camarades. «Nous préparons un tournoi de football en leur mémoire et les recettes seront versées à leurs familles», reprend un rescapé interrompant le silence. Questionné sur le fait que leur corporation n’est pas structurée en association capable de défendre et de faire valoir leurs droits, nos interlocuteurs se contentent de répondre : «Quelques uns de nos prédécesseurs ont essayé de mettre sur pied une association des marins pêcheurs, ils sont tous devenus dockers, aucun patron ne voulait les embarquer à bord de son bateau. Nous ne voulons pas nous retrouver au chômage», soulignent-ils. Une réponse significative qui démontre que le milieu des pêcheurs ressemble beaucoup à leur champ d’action, la mer : les gros poissons mangent les petits.       

 

M perdure depuis 5 années. Le poids de l’Algérie au sein de l’OMI (Organisation maritime internationale) s’amenuise. La Convention de Manille (Philippines), qui avait été organisée au mois de juin 2010, oblige tous les pays membres, y compris l’Algérie, à appliquer les règles fixées en matière de délivrance de brevets et certificats. «Une école de cette envergure ne doit pas se satisfaire de ses réalisations et de ses acquis, mais devra plutôt toujours aller de l’avant, pour atteindre un niveau d’enseignement et d’innovation conforme aux performances et standards internationaux établis en la matière», avait déclaré Amar Tou.

Or, l’encadrement pédagogique de grande qualité de l’ENSM de Bou Ismaïl est aujourd’hui en quête de mise à niveau. L’inadéquation entre le discours officiel et la réalité du terrain saute aux yeux.

 

 

  Ils sont nombreux sur toute la longeuur du littoral, certains en voit même un vrai cimétière des vieux rafiots, voici quelques nouvelles de des dernriers accicdents maritimes

 

Un navire turc en flammes au large de Annaba

Sa salle des machines a été totalement calcinée 

ElWatan le 05.03.11 | M.F.G.

 Un important incendie s’est déclaré, jeudi dernier, à bord d’un navire battant pavillon turc à quelque 14 miles marins au nord du Cap de garde de Ras El Hamra à Annaba, apprend-on de sources maritimes.KOCAREIS.jpg

 

Le mayday a été donné par le commandant de l’équipage lorsque la salle des machines du Koca Reis – un cargo turc – a pris feu avant de faire stopper les hélices et mettre le navire en rade, évitant ainsi une navigation en mer Méditerranée très agitée. Après avoir été localisé à l’aide du système Cospas-Sarsat – un programme qui fournit de manière diligente des alertes de détresse et des données de localisation précises et fiables pour la recherche et le sauvetage –, l’intervention des secouristes de la station maritime principale de Annaba a été immédiate. La mission a été menée avec succès, estiment nos sources qui déplorent néanmoins d’importants dégâts matériels et plusieurs malaises dus à l’émanation de fumées toxiques parmi l’équipage.

En effet, il aura fallu 3 heures d’intervention pour les deux remorqueurs dotés de lances à eau, une dizaine de plongeurs et des secouristes pour venir à bout des flammes qui menaçaient dangereusement les autres compartiments du navire commercial. Actuellement, le Koca Reis est en panne. Sinistré, il est en rade jusqu’à son remorquage vers le quai le plus proche pour les besoins de sa réparation. «Une mission qui durera vraisemblablement plusieurs mois si l’on se fie aux importants dégâts engendrés par le feu dans sa salle des machines», estiment les mêmes sources.          

 

 

 Suite à ce naufrage on peut lire sur le site de l'assureur maritime"dolphin-maritime.com" le message suivant

 

If you have insured cargo on board the following vessels and would like us to assist you in pursuing any claims arising from these incidents (or any similar cases), or if you require assistance in providing GA or salvage guarantees, please contact us as soon as possible.

Date: 3rd March 2011     Type: Fire     Voyage: Casablanca to Ravenna

Reports have been received that Turkish flag vessel KOCA REIS (6039gt built 1992) suffered a fire on board yesterday off Annaba.

The Algerian authorities attended and the fire was brought under control. The crew were unharmed. The cause of the fire is still under investigation.

It is possible that that general average will be declared as a result of this incident.

 
Source
ElWatan
EUNAVFOR
Le Matin
InfoSoir
Ecoterra Int
Dolphin
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