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elmouja- la vague

les nouvelles du littoral algérien

14 Octobre 2012 , Rédigé par Gildon Publié dans #Pied à terre

Combien ça coûte un navire en rade?
A ce jour (22/11/2012), ils sont 33 navires à avoir jeter leurs ancres en rade de Béjaia, 10 à Alger,8 à Djendjen, 7 à Oran,6 à Skikda, 2 à Annaba , 2 aussi à Ghazaouet et 1 à Ténès. Avec un frêt entre 10 000 à 25 000 $ ou plus la journée, le calcul est vite fait..1à 5 millions $/ jour de surestaries, de quoi acheter un navire tout neuf au bout de la semaine.

 

 


Conséquence de l’effritement de l’armateur national

Le transport maritime contrôlé par les étrangers

Par : Meziane Rabhi dans Liberté  du 03/10/2012)

le transport d’environ 97% de marchandises que l’Algérie importe est assuré par des compagnies maritimes étrangères.

L’économie algérienne est vulnérable. Elle l’est encore davantage quand, à l’occasion d’un mouvement de contestation d’un groupe d’armateurs étrangers, on apprend que le transport d’environ 97% de marchandises qu’elle importe est assuré par des compagnies maritimes étrangères. Une cessation d’activité, pour une raison ou une autre, par ces armateurs qui assurent l’approvisionnement du pays, et c’est toute l’Algérie qui se retrouverait sous embargo. En effet, la quasi-totalité des échanges commerciaux de l’Algérie avec le reste du monde s’effectue par voie maritime, mais le marché échappe totalement aux opérateurs locaux. Hier, lors d’un atelier de réflexion organisé par le Forum des chefs d’entreprise (FCE), l’expert Abdelhamid Bouarroudj, ancien cadre de Cnan-Group, a dressé un état des lieux inquiétant du transport maritime de marchandises en Algérie. “Nous défendons aucune chapelle. Il n’y a pas de prise de position intéressée”, précise le président du FCE. L’offre nationale de transport maritime des marchandises générales est réduite à sa plus simple expression. “Nous arrivons à un stade où l’on peut objectivement considérer que l’Algérie ne dispose plus d’un armement pour le transport maritime des marchandises générales”, a affirmé Abdelhamid Bouarroudj. Durant les années 1980, selon lui, l’Algérie disposait d’une flotte enviable, parmi les plus importantes du tiers-monde. Elle était classée parmi les 50 premières mondiales. La flotte, sous pavillon algérien, était alors composée de plus de 80 navires de tous types (vraquiers, tankers, chimiquiers, transporteurs de gaz, pétroliers, Multipurpose, RO-RO, car-ferries). L’ensemble de cette flotte était exploité par la Cnan. L’action de la Cnan était complétée par celle de la compagnie algéro-libyenne, Caltram, qui est arrivée à exploiter 4 navires en propriété durant les années 80/90. L’armement Cnan assurait ainsi avec ses capacités propres et affrétées une part de l’ordre de 35% des échanges extérieurs de l’Algérie avec un objectif à atteindre de 50%. Aujourd’hui, la flotte nationale est constituée de 16 unités réparties entre
8 vraquiers, 4 navires Multipurpose et 2 navires RO-RO appartenant à la Cnan et un RO-RO et un vraquier appartenant à Nolis, une filiale du groupe Cevital. L’âge moyen de la flotte Cnan est supérieur à 30 ans (entre 30 et 35 ans) correspondant à celui de la démolition. Avec l’immobilisation des vraquiers et d’un Multipurpose, dans les faits, 5 navires uniquement sont opérationnels avec diverses fortunes. Les deux navires de Nolis sont utilisés essentiellement pour la couverture des besoins du groupe Cevital en matière de transport. Le pavillon national assure moins de 3% des volumes de commerce extérieur de marchandises du pays (1,4% par rapport au tonnage global des marchandises solides et 1,75% par rapport au trafic conteneurs). Le tonnage transporté à l’import, en Algérie en 2011, a été de 37 millions de tonnes, dont 27,6 millions de tonnes de marchandises générales. En l’absence d’un armement national digne de ce nom, qui doit constituer la référence en la matière, les armements étrangers imposent leurs conditions. “Depuis le mois de mars 2012 et suite à une entente, les frets collects (Fob) ne sont plus acceptés. Ce qui constitue une première mondiale dans les transports maritimes, et ce, contrairement aux règlements et lois internationaux notamment, les lois antitrust et le règlement CE n°1419/2006 du 25 septembre 2006 portant sur les lignes directrices relatives à l’application de l’article 81 du traité CE aux services de transport maritime mis en application depuis le 17 octobre 2008”, rappelle M. Bouarroudj. Force est de constater qu’aucune autorité nationale responsable ne s’est, à ce jour, prononcée publiquement sur cette affaire, ni pourquoi les échanges commerciaux de notre pays se retrouvent “sous le monopole des étrangers”, qui dictent leurs conditions. L’Algérie paye un surcoût du fait de la disparition de sa flotte maritime : les produits importés sont payés plus cher ; ceux exportés assurent un revenu moindre parce que rognés par le haut niveau des frets maritimes. Abdelhamid Bouarroudj affirme que les pertes subies par les opérateurs algériens sur le fret maritime sont estimées à 200 millions de dollars. Les surcoûts liés aux surestaries conteneurs sont évalués à 340 millions de dollars. Les surcoûts liés aux frais de manutention s’élèvent à 110 millions. Globalement, l’Algérie subit un surcoût de 650 millions de dollars, par an, “représentant globalement la valeur d’achat de plus de 25 navires de ligne adaptés aux trafics de ligne algéro-européens”. Relancer l’investissement maritime devrait “constituer un souci aussi majeur qu’urgent”, estiment les experts. Cette relance passe par, entre autres, la libéralisation de l’activité d’affrètement, la création de la Chambre maritime. “La création d’une Chambre maritime s’avère d’une grande nécessité afin de contrôler l’action des transporteurs qui desservent l’Algérie, en particulier les armements de ligne, et mettre un terme aux actions unilatérales de ces derniers”, souligne M. Bouarroudj. M. Berchiche, professeur en droit, insiste sur l’urgence d’une rénovation de l’environnement réglementaire. En attendant, aucune stratégie ne semble se dégager pour sortir le transport maritime de l’état dans lequel il se trouve, à l’image du site de l’armateur, www.cnangroup.com, en “situation de maintenance”.

 

 

 

 

 

 

 

 Beni Saf

  Mobilisation pour sauver l’aquarium de la ville

 

 

Une opération intitulée «étude, aménagement et équipement du projet de l’annexe halieutique du CRNDPA» est en cours pour le sauvetage de l’aquarium de Béni-Saf, un monument-repère de la ville de Sidi Boucif.


 aquabenisaf.jpg

On apprend également de cet intitulé que cet aquarium va changer de dénomination puisqu’il a été érigé en annexe du centre national de recherche, de développement de la pêche et de l’aquaculture de Bou Ismaïl, qui relève hiérarchiquement du ministère de la Pêche et des Ressources halieutiques, et fonctionnellement du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. De la sorte, après avoir vogué entre différentes tutelles sans qu’aucune ne soit émue de son sort, l’abandon l’a amené à la ruine de la bâtisse. Seules la wilaya et l’APC de Béni-Saf avaient effectué des opérations de colmatage qui lui ont évité de s’écrouler.

Inscrite pour 110 millions de dinars, dont dix pour la réalisation de l’étude, la nouvelle opération permettra la restauration du sous-sol et ses bâches d’eau douce et d’eau de mer ainsi que le rez-de-chaussée avec son aquarium qui constituait dans les années 1950 et 1960 sa principale attraction. Les 24 petits aquariums d’un mètre cube qui contenaient chacun une variété différente de poissons vont être remplacés par des aquariums plus spacieux où se côtoieront diverses variétés de poissons. De même, le 1er  étage qui comprend des laboratoires de recherche et l’administration seront réhabilités.

Mais encore, il est prévu des aménagements extérieurs dont la réalisation de logements pour les chercheurs de passage. D’aucun à Béni-Saf, surtout ceux de la génération des quinquagénaires et sexagénaires que leurs maîtres d’école ramenaient en visite à l’aquarium dans des sorties mémorables, espèrent que ce monument retrouvent son lustre d’antan.(  El Watan 10/12/2012 par M.K. )                                   

 

 

Azeffoun

les requêtes des marins pêcheurs


Les professionnels de la pêche du port d’Azeffoun, qui d’ailleurs se sont constitués en association dénommée «Le dauphin», viennent de geler leur décision de fermer l’accès principale du port.

 

Pourtant, les vingt points de leur plate-forme de revendication sont loin d’avoir été satisfaits.
La plate-forme a été adressée à tous les organismes concernés : La direction de la pêche et des ressources halieutiques de la wilaya, l’entreprise de gestion des ports de pêche de Béjaia (EGPP), dont dépend le port d’Azeffoun, ainsi que les autorités locales. Pas moins de vingt revendications toutes aussi importantes les unes que les autres, énumérant les problèmes et les entraves qui préoccupent depuis des années ces marins.Ce qui a poussé nombre d’entre eux à envisager d’autres métiers, parce que le leur se meurt. Dans cette plate-forme de revendications, nombreux sont les points où ils dénoncent des dépassements. Ils protestent contre le non respect de la capacité du port, notamment en nombre de chalutiers.

S’agissant de l’attribution des cases de pêcheurs, ils demandent la transparence et veulent voir la liste nominative des bénéficiaires.
Ils dénoncent l’absence de structures utiles pour leur profession tels une fabrique de glace, un magasin de vente d’articles de pêche, lubrifiants…Ils revendiquent un quai flottant eut égard aux nombreux plaisanciers. Ils demandent également le dragage du port.
S’ils décident de geler leur action de protestation, c’est parce les pêcheurs ont eut un écho favorable de la part de la direction de la pêche de la wilaya. Celle-ci, en collaboration avec l’EGPP de Béjaia, vient d’élaborer un plan d’amarrage, qui n’est certes pas encore approuvé officiellement par l’EGPP, mais la crise est désamorcée dès lors que la direction de la pêche a affiché la bonne volonté de résoudre les problèmes posés.

Certains pêcheurs, en désespoir de cause, ont abandonné ce métier. Si ce plan d’amarrage est mis en œuvre établi et s’il est respecté, cela résoudrait beaucoup de problèmes et mettrait à nu certaine anomalies soupçonnées par ces professionnels de la pêche : il s’agit notamment de sardiniers, domiciliés à Azeffoun et exerçant hors littoral de la wilaya.
Lorsque le gouvernement avait lancé, il y a quelques années, le PSRE (Plan de soutien et de relance économique), les marins pêcheurs ont cru à une aubaine pour progresser dans cette profession.
Ils avaient vite déchanté, en s’apercevant qu’aucun pêcheur d’Azeffoun n’avait pu bénéficier de ce soutien important. Sous prétexte qu’ils avaient bénéficié dans le passé d’un don de 300.000 DA de la part du ministère de la Solidarité comme aide aux pêcheurs, ce qui était vrai, affirmeront-ils, mais cela les maintenait dans les petits métiers.

Concernant toujours ces problèmes d’amarrage, la capacité prévue du port est de 5 chalutiers, 15 sardiniers et 50 petits métiers, alors que dans la réalité, plus de 20 chalutiers sont dénombrés, seulement 6 sardiniers et plus de 200 entre petits métiers et plaisanciers !
Le bassin du port s’en trouve encombré et il y règne une certaine anarchie. C’est dans ce sens qu’un quai flottant a été demandé par ces pêcheurs. Par ailleurs, ces marins se posent la question sur l’utilité et le rôle de la chambre de la pêche. Cet organisme qui devrait être une force de proposition pour cette profession est dépourvue de moyens financiers et juridiques, dira son responsable, M. Hamdani. «Nos propositions ne sont mêmes pas prises en considération par l’EGPP, qui ne nous a jamais associés à leurs commissions ou leurs réunions», affirme-t-il.( E lWatan 01/10/2012 par M.B.)

 

  Jijel 

Bientôt une zone maritime protégée


Les membres du comité de pilotage, présidé par le secrétaire général de la wilaya de Jijel, ont validé le dossier de classement de la zone marine protégée du parc national de Taza.

 

Des recommandations pertinentes relatives à la mise en œuvre du plan de gestion, en attendant le classement officiel, ont été retenues par les membres de ce comité, lors d’une réunion tenue, mardi dernier, au siège de la wilaya. Ce pas est très attendu pour la mise en place d’une cellule de réflexion pour la rédaction d’un arrêté du wali permettant la mise en œuvre de la zone marine et d’un processus de sa surveillance, croit-on savoir, auprès de Mme Ramdane Nadia, du parc national de Taza.

Les recommandations retenues son liées au lancement de travaux de montage de petits projets pour le développement de l’écotourisme, notamment dans le site d’El Aouana pour la préservation des ilots, l’appui des sentiers sous marin et enfin la mise en œuvre d’activités alternatives au profit des riverains locaux et des pêcheurs de la zone du parc national de Taza et celles, marines, de Ziama Mansouriah, d’El Aouana et de Jijel. Ces recommandations sont appelées à être prises en charge par les différents dispositifs de financement relevant des secteurs de l’Ansej, l’Angem, de la pêche ou de l’environnement, indique-t-on. ( El Watan le 07.10.12 Zouikri A.)

 

 

 Tipasa

Quatre pêcheurs sauvés par la Marine

Lundi  dernier, aux environs de 20h15, une embarcation de 9m de long, remorquée par un chalutier du port de Cherchell a regagné le port, avec à son bord 4 pêcheurs, éprouvés par la fatigue et le stress.

 

L’armateur de cette embarcation, un habitant de Bouharoun, avait alerté les gardes-côtes algériens de la wilaya de Tipasa pour signaler la disparition de son embarcation et de son équipage. La Marine nationale a utilisé l’hélicoptère de recherche et de sauvetage pour balayer toute la zone située entre Bouharoun et Ténès, en tenant compte de la direction des vents. L’embarcation avait été repérée à 8 miles au large de Hadjret-Ennous, localité située à l’ouest de Cherchell par l’hélicoptère.

3 unités  marines dont la vedette de sauvetage ont été mobilisées pour récupérer l’embarcation et son équipage. Les marins étaient partis le dimanche soir pour pêcher l’espadon. Selon les déclarations du patron pêcheur, le poste VHF était en panne, la batterie ne fonctionnait plus et la prise d’air a bloqué le moteur de l’embarcation. «J’ai dû perdre presque  1000 m de filet, dit-il, l’essentiel à présent c’est que nous soyons en vie et nous allons rejoindre nos familles, nous remercions les gardes-côtes», ajoute-il. La mer était très agitée en cette journée de lundi. Arrivés à quai, le contrôle des documents de bord effectué par les gardes-côtes algériens a révélé que 3 marins sur les 4 de ce bateau de pêche avaient embarqué illicitement.

L’embarcation n’avait pas utilisé les signaux de détresse. Une fin heureuse pour ces marins qui se sont aventurés en mer, alors qu’ils n’étaient pas inscrits sur le rôle. L’infraction, jugée grave par certains observateurs, a été  enregistrée par l’administration des services des gardes-côtes. Les marins avaient capturé 2 espadons, abandonnés à bord de l’embarcation, qui a subi des réparations, avant de regagner son port d’attache, Bouharoun.( M'hamed Houaoura dans El Watan 26/09/2012)

 

 

Pour dissuader les candidats à l’émigration clandestine.

Une cellule anti-harragas

 


 

C’est l’ampleur prise ces derniers mois par ce phénomène qui a poussé les responsables à mettre en place cette structure.

Le phénomène de l’émigration clandestine s’est amplifié ces derniers mois, et ce, depuis le début de la saison estivale, au niveau de la côte de l’extrême-ouest du pays, en particulier les zones de Honaine, Ghazaouet et Marsat Ben M’hidi, ainsi que les wilayas de Tlemcen et Aïn Témouchent avec Béni-Saf et Bouzedjar, qui ont enregistré un nombre important de candidats à la harga.
À cet effet, et pour y faire face, une cellule de sécurité et de crise, composée des représentants de la Sûreté nationale, de la Gendarmerie nationale et des gardes-côtes, vient d’être mise sur pied tout récemment afin d’assurer un travail de coordination. Il s’agit, dans un premier temps, de parvenir à dissuader les jeunes Algériens de recourir à cette aventure à haut risque qu’est la tentative d’émigration clandestine.
Par ailleurs, nous apprenons que cette cellule aura pour mission principale le suivi des mouvements et des différents passages des harragas, qui devront en même temps être soumis à des enquêtes approfondies quant à leurs origines, mais également les motifs qui les ont amenés à faire ce choix extrême aux conséquences parfois dramatiques.
L’importance de rassembler toutes les informations nécessaires sur ce phénomène qui prend de l’ampleur dans la région ouest du littoral est aussi l’un des objectifs de cette cellule, et ce, pour permettre aux différents responsables concernés de prendre les mesures s’imposant en pareille circonstance. La coordination de tous les efforts entre les différents services chargés de la lutte contre ce fléau touchant de plus en plus de jeunes est encore mise en avant dans ce cadre.
Cette cellule se veut, donc, un apport considérable pour ceux qui ont le pouvoir de décision afin de prendre en charge d’une façon sérieuse les doléances de cette catégorie juvénile de la population, qui est souvent animée par un pessimisme criant quant à leur devenir, et cela avant de passer aux mesures répressives.
Pour rappel, et conformément à l’article 175 de la loi 66-156 du code pénal, sont punies d’une amende allant de 2 à 6 mois d’emprisonnement et d’une amende de 20 000 à 60 000 DA les personnes qui tentent de quitter de manière illégale le territoire national.

La sonnette d’alarme
Il faut dire que la sonnette d’alarme a été tirée après le refoulement de pas moins de 300 émigrés clandestins de nationalité algérienne qui ont été reçus par les autorités concernées ainsi que l’arrestation de 84 candidats à l’émigration clandestine. Ces derniers, qui avaient tenté d’émigrer clandestinement à partir des côtes des wilayas d’Oran, d’Aïn Témouchent et de Tlemcen, ont été interceptés par les éléments relevant des postes avancés de la Marine nationale ainsi que par les gardes-côtes de Ghazaouet au large des eaux territoriales depuis le mois de juin dernier.
Dans le même sillage, notre source fait état de la présentation à la fin de la semaine écoulée de 43 harragas, parmi eux des femmes, devant le procureur de la République près le tribunal de Ghazaouet qui les a placés en détention provisoire pour émigration clandestine. Il est utile de préciser que sur les 43 harragas, 21 personnes avaient embarqué à partir du littoral d’Aïn El-Turck et ont été interceptées en pleine mer.

L’exploitation du renseignement
La semaine écoulée, ce sont 33 candidats à l’émigration clandestine qui ont été interceptés au large du littoral de Mostaganem, lorsque leur embarcation s’est renversée, provoquant la mort de l’un d’entre eux.
Ainsi, le travail de la cellule de sécurité pour le suivi des mouvements des harragas se basera sur l’exploitation du renseignement, de l’investigation et de la coordination, comme cela a été le cas la semaine écoulée, lorsque l’organisateur des traversées illégales à partir de la plage de Honaine (Tlemcen) vers l’Espagne avait été arrêté.
Ce passeur sera certainement poursuivi pour trafic illicite des migrants. Il est utile aussi de rappeler que 5 harragas âgés entre 29 et 31 ans, originaires d’Oran et d’Aïn Témouchent, ont vu leur tentative échouer grâce à la vigilance des gardes-côtes de Bouzedjar qui les ont interceptés, jeudi dernier, vers 14 heures, alors qu’ils étaient à bord d’un pneumatique équipé d’un moteur d’une puissance de 40 chevaux. L’organisateur de la traversée, un certain Saïd Boulahya, aurait pris la fuite avec l’argent versé pour le passage.

(Dans Liberté 24/09/2012 par M. Laradji)

 

 



  CNAN
Processus d’une mort programmée


L’atelier de réflexion qu’organisera aujourd’hui le Forum des chefs d’entreprises (FCE) sur le thème du transport maritime de marchandises en Algérie est plus que jamais d’actualité. Un thème qui relance plus que jamais le débat sur la problématique de la gestion de la flotte maritime nationale de transport de marchandises. Le cas Cnan constitue un exemple édifiant.
Abder Bettache - Alger (Le Soir) - Le transport maritime national de marchandises est assuré à environ 97% par des compagnies étrangères. Une cessation d’activité, pour une raison ou une autre, par ces armateurs qui assurent l’approvisionnement du pays, et c’est toute l’Algérie qui se retrouverait sous embargo, lourd de conséquences. En effet, la quasi-totalité des échanges commerciaux de l’Algérie avec le reste du monde s’effectue par voie maritime, mais le marché échappe totalement aux opérateurs locaux. Mais cela n’a pas été toujours le cas. Dans les années 1980, l’Algérie disposait d’une flotte très importante, composée d’environ 80 navires exploités par la Cnan. L’armateur Cnan assurait avec ses capacités propres et affrétées 35% des échanges extérieurs de l’Algérie. Aujourd’hui, «en dépit de nombreuses restructurations et d’une aide financière répétitive, la compagnie publique battant pavillon national ne couvre, dans les meilleures années, que 10% du marché du transport des marchandises, laissant l’essentiel des affaires et des profits aux compagnies étrangères». A l’origine de cette situation, des décisions et autres mesures qui «ont mis à genoux le pavillon national du transport maritime des marchandises ». Il ne faut pas s’étonner, alors, que la facture des importations augmente d’année en année. Et dire que le chef de l’Etat, Abdelaziz Bouteflika, a reconduit Amar Tou au ministère des Transports. Ce dernier, faut-il le rappeler, a approuvé la signature du contrat avec Pharaon/Cti, qui est pourtant black-listé. En somme, la situation que connaît aujourd’hui le groupe Cnan soulève moult interrogations. Une situation évoquée avec insistance dans le milieu marin, d’où l’ouverture d’une enquête par les services de sécurité sur la gestion de cette compagnie, qui constituait dans un passé récent l’un des fleurons du développement algérien. L’enquête remonte jusqu’à 2003, année de la restructuration de cette société créée par décret n°87-155 du 14 juillet 1987. On parle de plusieurs incohérences notamment dans l’opération de vente d’une vingtaine de navires, une affaire qui est en justice. Pour les enquêteurs, cette opération est entourée de plusieurs zones d’ombre. L’immobilisation des navires et le traitement des bateaux en arrêt technique laissent penser à un «bradage» bien orchestré. La mise à mort de la Cnan était bel et bien programmée. L’abandon de certains navires jusqu’à leur dégradation profonde a également attiré l’attention des enquêteurs qui n’ont pas hésité à faire le lien avec le lancement, par la suite, de plusieurs opérations de réparation de ces navires à l’étranger à des coûts onéreux et en violation totale du code des marchés publics. Ces opérations auraient grevé le budget de l’équipement de la compagnie et mis à mal son équilibre financier. Les mêmes sources indiquent dans ce sillage que le budget de l’équipement est passé de 211 millions de dinars en 2003 à 1,540 milliard de dinars en 2004. Un chiffre qui donne le tournis. Aussi, on a relevé un recours abusif aux avenants dans les marchés de réparation de ces navires dont le coût a parfois doublé. Des sources sécuritaires évoquent également le cas des différentes filiales de ce groupe. Parmi ces filiales, International Bulk Carrier (IBC), qui a fait couler beaucoup d’encre ces derniers mois. Créée après la dissolution de Cnan Bulk en partenariat avec Pharaon, IBC est sur le point d’être dissoute, car l’associé saoudien n’a pas tenu le moindre de ses engagements. Un contentieux oppose le groupe Cnan et cet associé. Il y a également la filiale de la maintenance, dissoute sans le moindre bruit médiatique, laissant plusieurs milliards de dinars de dettes. Ni les raisons ni les conditions de sa dissolution n’ont été données par les responsables de l’époque. En somme, le pavillon national est en pleine tempête. Son naufrage est désormais imminent à moins … ( In Le Soir d'Algérie 02/10/2012 par A. B.)


Société Hyproc-Shipping (filiale de Sonatrach) 
Les marins en colère
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Pour ces marins, il existe un droit maritime universel qui instaure pour les marins un salaire minimum international, allant de 1 200 à 1 500 dollars; et il n’y a qu’en Algérie, selon eux, où ce droit universel n’est pas appliqué.

 

Les marins relevant de la société Hyproc-Shipping, filiale de la Sonatrach dont la direction générale se trouve à Oran, ont dénoncé, hier, les conditions de travail, pour le moins difficiles, dans lesquelles ils exercent leur métier.
En dépit d’un métier à haut risque, ces travailleurs déplorent le fait d’être dépourvus d’un statut spécifique. Pour ces marins, il existe un droit maritime universel qui instaure pour les marins un salaire minimum international, allant de 1 200 à 1 500 dollars; et il n’y a qu’en Algérie, selon eux, où ce droit universel n’est pas appliqué. «Récemment, les Philippins, après des mouvements de contestation, ont fini par obtenir gain de cause et à avoir leur droits salariaux. A présent, on est les seuls à être à la traîne !», nous dira un machiniste.

A cela, une circulaire de la coordination du groupe des ressources humaines (Sontarach), qui date du mois d’avril dernier, consacre bien une prime de zone relative à l’indemnité compensatoire (IC/IZCV). Or, les travailleurs nous ont assuré n’avoir perçu aucune prime, et cela, en dépit de la circulaire. «Il faut savoir que l’Hyporc est la filiale la plus riche de Sontrach, et malgré cela, regardez comment ils traitent leurs travailleurs !» Ces marins dénoncent, d’un autre côté, la politique de deux poids deux mesures : le 13ème mois n’est accordé qu’au personnel de l’état-major et non aux marins.

«C’est injuste, ou bien tout le monde a droit à un 13ème mois ou alors personne !» (El Watan 04/10/2012 par Akram El Kébir)

 

 

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M
un bonjour de la Turquie
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