GMDSS
SMDSM, Système Mondial de Détresse et de Sécurité en Mer
GMDSS,Global
Maritime Distress and Safety
System
Avant, les navires en difficulté compter sur les navires se trouvant dans leurs
parages, c’était l’ère de la solidarité des gens de mer et des moyens humains. Malheureusement il arriver que les messages de détresse n’aboutissait pas ou que cette solidarité ne pouvait
s’appliquer.
Le naufrage du Titanic à changé l’aspect de la sécurité en mer puisque avant cette catastrophe les armateurs ne se soucier guère de la sécurité
des navires durant leur traversées. Les conséquences de ce naufrage ont été à l’origine de la réglementation actuelle en matière de sécurité. Dés 1914 la première convention SOLAS (Safety Of
Life At Sea) est élaborée, elle définit les installations obligatoires devront pouvoir être utilisées en cas de naufrage. La première guerre mondiale arrivant, elle ne sera jamais
appliquée.
Durant des années le système sur la radiotélégraphie (Morse) et une veille permanente était de pratique à bord des navires. Les installations étaient manuelles et
peu fiables.
Le SMDSM a vue le jour en 1988 avec une application aux navires répondant aux normes SOLAS dés le 1er février 1999. Chaque navire
doit disposer de deux moyens de communication pour entrer en contact avec une station terrestre chargée de piloter les opération SAR (Search And Rescue) et ce en tout temps et tout lieu
.
Le SMDSM et conçu avec les nouvelles techniques de la radiocommunication les mêmes que celles utilisées à des fins privées. Pour un fonctionnement performant
sa conception se base principalement sur ces points :
L'universalité
Les accords, d’entraide, passés entre les états confirment l’universalité du système. Le SMDSM se veut universel, les
stations terrestres st les navires doivent être dotés de moyens matériel et humain pouvant leur permettre de radio communiquer dans n’importe quelle situation dans l’espace ou dans le
temps.
La coordination
Le système de direction de la détresse est coordonné par la terre.
Les appels de détresse, d’urgence et de sécurité sont diffusés vers toutes stations. Les stations côtières reçoivent les appels
en priorité. Cela leur permet, dans les plus brefs délais, de mettre en route une stratégie pour lancer les opérations de sauvetage. L’appel sera réfléchi vers une autre station le cas ou la
première station qui le reçoit est limitée dans ses interventions. Cette dernière prend en charge et le commandement de toutes les opérations pour éviter toutes
confusions.
L'automatisation
Le signal de détresse doit être lancé automatiquement par simple pression de
bouton. On a plus besoin d’officier Radio à bord, mais chaque officier de quart y compris le commandant doit être titulaire du GOC (General Operator Certificate)
Le système se veut d’une simplicité à la porté de tout le monde. Au moment de détresse tout devient compliqué, d’où l’envoi du
message se fait automatiquement
Vers des stations qui sont en veille, permanente, visuelle et sonore, à l’affût de tout message de détresse. Une veille
continue est assurés par un matériel muni d’alarmes et capable de décrypter les messages de détresse reçu automatiquement.
La fiabilité
L’utilisation de deux moyens, au minimum, indépendant et distincts, est obligatoire pour la transmission des appels
de détresse. Un sur VHF (Verry Hight Frequency) canal 16 et l’autre sur ASNAppel Sélectif Numérique) ou DSC (Digital Sélective Call) fréquence 156.252 MHz canal 70 et sur la fréquence 2187.5 kHZ en MF. Grâce à ses
moyens distincts la fiabilité de réception est assurée pour les stations côtières et les navires.
A bord des navires
La station GMDSS à la passerelle comprenant principalement et en double :
Emetteur récepteur VHF pour canal 16 et canal 70 en DSC
Emetteur récepteur MF pour le fréquence 2187.5 kHz
NAVTEX
Cette station, en plus d’une alimentation standard,est branchée en continue à des batteries de secours réguliers se trouvant
dans un local qui fait l’objet de visite et d’entretien
A suivre …….
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